Question d’intérêt
Ce balado de Gérald Fillion (RDI économie) consacré au revenu de base est à compter parmi les couvertures médiatiques les plus intéressantes, sérieuses et de qualité que l’on ait eues en ces temps de virus…
Gérald Fillion y reçoit les universitaires Geneviève Tellier (U. Ottawa) et François Blais (U. Laval), ce dernier ex-ministre. On peut ne pas être d’accord avec leurs prises de position, mais grâce aux questions très justes de Fillion, ils décrivent posément l’état de la question, et son futur probable.
Bonne écoute!
Avantage méconnu
En ce temps d’urgence sanitaire, nos gouvernements font de leur mieux, avec les outils à leur disposition, pour amenuiser ses effets désastreux sur nos vies, sur nos finances personnelles et sur les finances des employeurs.
Il est très malheureux que nos gouvernements n’aient pas déjà le revenu de base universel dans leur coffre à outils.
Une pétition le leur rappelle
En effet, dans l’urgence, ils se servent tant bien que mal de la panoplie des programmes ciblés en place, auxquels ils ajoutent des programmes spécifiques pour pallier aux besoins que les programmes réguliers ne comblent pas. Mais les anciens sont régis par des foules de règles et vérifications qu’il faut prendre le temps d’aménager. Et l’on doit définir pour les nouveaux les règles et les vérifications qui les régiront.
Ces aménagements et ces créations de programmes ne se font pas rapidement! En plus, il faut s’y inscrire, que l’on vérifie la validité de l’inscription… Et attendre le versement! (Sans compter les rapports sur leur utilisation qu’il faudra sans doute fournir ensuite…)
Cela signifie que des programmes bien intentionnés pourraient ne pas arriver à temps, sans compter qu’ils pourraient être retardés par l’isolement que la situation exige.
Si le revenu de base universel était déjà implanté, ce serait tellement plus facile, plus juste, plus efficace, plus rapide!
D’accord? Signez la pétition.