L’aide humanitaire en argent et le revenu de base
On parle beaucoup de projets-pilotes et d’expérimentations du revenu de base comme moyen d’en vérifier la validité. Ceux que l’on a réalisés (Inde; Malawi; Dauphin, Manitoba; Caroline du Nord) on été positifs, mais on chipote, on leur trouve des défauts: pays qui ne nous ressemblent pas, autre époque, pas analysés, etc.
Et il y a ceux qui sont en cours, en Finlande et en Ontario, entre autres, qui n’ont pas ces défauts, mais dont les résultats ne sont encore que fragmentaires.
On oublie cependant d’autres actions qui amènent de l’eau au moulin du mouvement pro-revenu de base: de plus en plus d’aide se donne en argent comptant.
Plusieurs organismes d’aide internationale on pris cette direction et connaissent de très bons résultats. Par exemple, c’est le cas de l’International Rescue Committee. The Guardian a consacré un article très intéressant sur le sujet. Pour le lire, cliquez ici.
Circonscrite, plus petite et moins connue, il y a de plus en plus de l’aide directe en comptant donnée à des personnes qui ont vécu des catastrophes. C’est ce qu’a fait la bien connue Dolly Parton lors d’un feu qui a jeté plusieurs personnes à la rue au Tennessee. Très rapidement (en 48 heures, dit-on), elle a rassemblé assez d’argent pour donner à 1 000 familles 1 000 $ par mois, pendant six mois, et 5 000 $ à la fin de ces six mois.
Dans un sondage leur demandant quelle aide leur avait été la plus utile, 11% des sinistrés ont mentionné le support psychologique, 27% le soutien matériel et 62%, l’argent comptant. Pour lire l’article qui en parle, cliquez ici.
L’analyse de ces actions humanitaires montre que la liberté que donne l’aide au comptant, sans condition, est appréciée, et efficace.
Un revenu de base n’aurait-il pas le même effet dans nos sociétés?