Impliquons-nous!

Le Front des personnes associées sociales du Québec (Fcpasq) mène une campagne qui nous offre la meilleure proposition possible, en ce moment, de faire progresser le revenu de base au Québec: il nous propose de demander que l’on étende le Programme de revenu de base pour les personnes ayant de contraintes sévères à l’emploi à toutes celles qui n’ont pas les moyens de couvrir leurs besoins essentiels.

Ne manquons pas cette occasion!

Comme personne ou organisme, prenez connaissance de la Déclaration que le Front nous propose de signer.

VRAIMENT À NE PAS MANQUER

CETTE BELLE OCCASION!

Acadie Nouvelle

Le quotidien Acadie Nouvelle a publié quelques articles sur le revenu de base, au cours de la dernière année. Ici, il nous offre son article le plus substantiel sur le sujet.

On y fait d’abord un bon court historique du sujet. Puis les choses étant bien posées, on y ajoute une entrevue d’un grand intérêt avec François Blais, professeur à l’Université Laval et ex-ministre des Affaires sociales du Québec, à qui l’on doit le Programme de revenu de base instauré en 2018 pour les personnes ayant des «contraintes sévères à l’emploi». Un tout petit pas en direction vers un revenu de base universel, mais un grand pas pour ceux qui en bénéficieront. (Le futur est important ici: l’implantation de ce programme s’étire sur plusieurs années; ce que n’ont pas manqué de déplorer ces mêmes personnes.)

Extraits de l’entrevue:

À lire en entier!

Le Québec au Sénat

Pour faire avancer l’idée du revenu de base au Parlement canadien, il ne faut pas ignorer l’influence des membres québécois du Sénat.

En voici la liste. Si vous en connaissez, ne manquez pas de leur envoyer un message en cliquant sur leur nom puis sur leur adresse courriel.

(En prime, vous aurez leur biographie et vous apprendrez à connaître ces législateurs peu connus.)

Bellemare, Diane
Boisvenu, Pierre-Hugues
Brazeau, Patrick
Carignan, Claude, c.p.
Dagenais, Jean-Guy
Dalphond, Pierre J.
Dawson, Dennis
Dupuis, Renée
Forest, Éric
Galvez, Rosa
Gold, Marc, c.p.
Housakos, Leo
Loffreda, Tony
Massicotte, Paul J.
Mégie, Marie-Françoise
Miville-Dechêne, Julie
Petitclerc, Chantal
Saint-Germain, Raymonde
Seidman, Judith G.
Smith, Larry W.
Verner, Josée, c.p.

Ne manquez pas de nous faire connaître les résultats de vos démarches.

Le Revenu social universel garanti

Revenu social universel garanti (ou RSUG), c’est sous ce nom que le Front commun des personnes assistées sociales du Québec et le Groupe de recherche et de formation sur la pauvreté au Québec réfléchissent à l’idée du revenu de base. Les groupes membres du Front commun ont entamé cette réflexion aussi loin que 1996. Ils ont la volonté de porter le débat sur la place publique prochainement. Ils ont commencé à donner des formations sur le sujet. Récemment, lors du colloque Ensemble, Autrement!, tenu par le Collectif pour un Québec sans pauvreté,  ils ont donné un atelier sur le RSUG vu du point de vue des droits humains. Il y a une vingtaine de droits reconnus mondialement. Ce sont ceux qu’ont établis la Déclaration universelle des droits de l’homme, le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels et le Pacte international relatif aux droits civiles et politiques. Cela va du droit à la vie à celui d’un niveau de vie suffisant, en passant par le droit à la santé et le droit d’expression ainsi que plusieurs autres. Au Québec, le Ministère de l’Emploi et de la Solidarité social reconnaît neuf besoins fondamentaux : alimentation, logement, entretien ménager, soins personnels, communications, habillement, ameublement, transport et loisirs. À l’évidence, selon les données qui ont été présentées lors de l’atelier, et qui sont bien connues, ni l’aide sociale, ni les bourses et prêts pour les études, ni les prestations de chômage, ni la pension de vieillesse, ni même un emploi à temps plein au salaire minimum ne permettent de combler tous ces besoins dans la plupart des cas. Pour le Front commun et pour le Groupe de recherche, le Revenu social universel garanti est de l’ordre d’un nouveau droit humain. Ce serait un revenu qui répond aux mêmes critères que les autres concepts d’un tel revenu, quel que soit leur nom : il serait universel, individuel, inconditionnel, inaliénable et cumulable à tout autre revenu. Il serait particulièrement efficace pour sortir les démunis du piège de la pauvreté en leur permettant de gagner d’autres revenus sans pénalité et, comme ils auraient le même traitement que tous les autres membres de la société, ils ne subiraient plus les préjugés associés au “bien-être social”, ils seraient traités dignement, comme des citoyens à part entière. (Voir ce Vox pop sur le RSUG.)