5 noms, c’est trop!

Oui c’est trop, et il y en a plus encore.
Ils portent à confusion, ces nombreux noms courants qui désignent le revenu de base!

Ainsi, par exemple, qu’évoquent pour vous les 5 principaux qu’on lui donne?

Pour le savoir, remplissez ce court formulaire:
https://forms.gle/TxmtZphUvqBf2Lvt7

Pour le garder ensuite, vous pourrez vous le faire envoyer par courriel.

Pour en visualiser la synthèse, vous pourrez accéder immédiatement à des représentations graphiques de vos réponses ainsi qu’à la moyenne des réponses précédentes.

Bonne matière à réflexion!

Artistes et revenu de base

On ne le sait pas assez, mais le travail des artistes est traité comme du travail autonome: ne percevant pas de salaire, mais des honoraires, d’un contrat à un autre, pendant les périodes creuses, les artistes ne peuvent toucher d’assurance-emploi.

Dans un mémoire récent auprès du comité de révision des lois sur le statut de l’artiste, le Conseil des arts de Montréal propose que l’on s’inspire de quelques voies empruntées à travers le monde pour améliorer le statut de l’artiste. La première voie mentionnée est le revenu universel.

Remarque du Conseil:

Les artistes, un groupe idéal à cibler pour le développement d’un projet pilote de revenu de base 

Cette idée est remarquablement bien décrite et articulée dans le mémoire, des pages 11 à 14.

On peut lire le mémoire ici.

Point tournant

Le revenu de base peut accélérer notre reprise économique, créer des emplois et faire croître l’économie plus qu’il ne coûte. Ces conclusions, tirées d’une analyse indépendante, démontrent que l’excuse du coût trop élevé du revenu de base ne tient pas la route. Explorez les conclusions sur le site de UBI Works et découvrez comment ce tout nouveau rapport va changer la manière dont nous plaidons en faveur du revenu de base.

Pour faire du revenu de base une réalité, il ne suffit pas de convaincre nos voisins et nos représentants qu’il s’agit d’une bonne politique sociale. Trop de grandes idées ne sont jamais adoptées en raison de leur coût et de la perception qu’elles ralentiraient l’économie. C’est la raison pour laquelle UBI Works a consacré tant de ressources à ce rapport. On peut maintenant montrer que, non seulement le revenu de base est une politique sociale juste et efficace, mais qu’il s’agit également d’un investissement qui est bon pour l’économie et notre prospérité à long terme.

L’ancien sénateur conservateur Hugh Segal a commenté le rapport en disant: “Une trop grande partie des discussions concernant le revenu de base se concentre sur le seul coût. Cette analyse du CANCEA démontre que le rendement économique peut en fait être beaucoup plus important que le coût… C’est pourquoi l’étude du CANCEA sur les impacts économiques potentiels signifie tant et a tant de valeur”.

Nous sommes d’accord!

Les économistes du Centre canadien d’analyse économique ont fait leur travail. C’est maintenant à notre tour de nous assurer que nos dirigeants comprennent qu’il n’y a plus de bonnes raisons de retarder un revenu de base. Alors, s’il vous plaît, faites connaître ces conclusions à votre député et au Premier ministre Trudeau; et partagez sur Facebook ou retweetez.

Les arts et le revenu de base

75 000 artistes se mobilisent

Aujourd’hui, des artistes, des auteur.trice.s, des technicien.ne.s et des interprètes demandent au Premier ministre Justin Trudeau de créer un revenu minimum garanti permanent.

Lettre publique
de communautés artistiques du Canada
en faveur d’un revenu minimum garanti


Les effets de la pandémie sur les vies humaines sont dévastateurs. Des millions de personnes sont toujours sans travail, des lieux de diffusion, toujours fermés, des moyens d’assurer la subsistance des travailleur.se.s, perdus.

« En tant que partenaires du secteur des arts et de la culture, nous vous demandons de donner aux Canadien-ne-s la chance de vivre, et non plus seulement de survivre. »

« Un Revenu Minimum Garanti serait développé sur la base des programmes existants incluant la PCU. Il offrirait une sécurité financière qui comblerait les besoins de base des individus et leur permettrait de participer pleinement à la société en vivant avec dignité, peu importe le
statut de leur emploi. »

Cette lettre publique, signée et endossée par plusieurs grandes organisations du secteur des arts et de la culture au Canada ainsi que par plusieurs artistes de renom, enjoint le gouvernement à faire preuve de créativité en adoptant un « un programme universel et inconditionnel de soutien au revenu garantissant un seuil de revenu minimum à toutes les personnes qui en ont besoin ».

Dans un contexte comme celui de la pandémie de la Covid-19, le Canada pourrait mieux affronter épreuves, maladies et ruptures avec un revenu garanti. « C’est ici et maintenant que le changement peut survenir », écrivent les co-auteur.trice.s de la lettre : Craig Berggold, Zainub Verjee et Clayton Windatt.

« Il est temps d’adopter un revenu garanti », proclament des acteurs de la communauté artistique de partout à travers le Canada, incluant le Gwaandak Theatre (Yukon), le Conseil québécois du théâtre (Québec), le South Asian Visual Arts Centre (Ontario), le Kehewin Native Dance Theatre (Alberta), les techniciens de la scène et du film de l’I.A.T.S.E., la Fédération canadienne des musiciens, les artistes visuels de CARFAC, la Fédération culturelle canadienne-française, la Canadian Actors’ Equity Association, la chanteuse d’opéra Adrianne Pieczonka, l’autrice Judy Rebick, le cinématographe John Greyson, et bien d’autres…

En anglais, on peut trouver le dossier complet de ce projet ici.